Nous quittons Messine le jeudi 8 juillet et croisons des bateaux qui pêchent le thon avec leurs immenses mâts de vigie. Nous redoutons un peu le détroit de Messine que gardent deux monstres selon certaines sources. Mais finalement nous le passons sans difficulté avec le courant portant et nous décidons de faire un crochet par les îles Eolienne où les volcans sont toujours en activité. Léonie se baigne dans les eaux chaudes de Vulcano et fait le plein de pierres ponces à Stromboli. Amélie fait tomber ses lunettes de soleil à l’eau dans le port et se jette à leur poursuite dans une mer à 30 degrés. L’île de Stromboli n’a pas dû changer beaucoup depuis le film de Rossellini.
Les bateaux locaux sont tirés au sec sur la grève et la roche est noire. Nous passons une fin de journée délicieuse avant de rembarquer sur Raki mouillé au pied du volcan qui crache sa fumée toutes les 15 minutes. Nous repartons au petit matin le samedi et l’île reste visible pendant toute la journée. Léonie perd sa deuxième dent en pleine mer Thyrrénienne et nous arrivons le soir à Acciaroli où nous mangeons une délicieuse pizza. C’est que nous approchons de la capitale mondiale de la pizza : Naples. Le reste en images...
le voyage de Léonie

tiendra informés ses camarades de classe à Nantes, ainsi
que les élèves de GS-CP de l'école Charles Perrault de Vigneux.
Messine et les volcans
Ithaque
Nous sommes arrivés à Ithaque le samedi 26 juin au louvoyage par 25 noeuds de noroît. Dans l'entrée, le vent accélère sous l'effet des reliefs qui la bordent et nous avons pris quelques belles rafales. Nous commençons à comprendre qu'Ulysse, saccageur de villes, ait eu tant de difficultés à revenir de Troie et qu'il ait dû user de toute sa metis (sa ruse, pas l'amie de Julien Clerc) pour échapper aux mauvais coups de la mer vineuse. Nous avons amarré Raki au quai de Port Vathy qu'Homère appelait le Port du vieux Phorcys, roi des phoques.
Chez Socrate
Avec la chaleur qu'il fait à Athènes, il est impératif de se ménager tout l'après-midi en se mettant à l'ombre. On devise alors sur tout et rien. Pas étonnant qu'on y ait inventé la philosophie.
6 ans à Carthage
Léonie a feté ses 6 ans chez Hannibal.
Prise de Tage
C'est reparti !
Nous sommes de retour à Porto où Raki nous attendait patiemment. Nous appareillerons dans quelques heures. La météo n'est pas exceptionnelle car on annonce des rafales assez fortes mais le vent est portant et c'est déjà bien si on compare cette situation à la météo de la semaine écoulée. L'objectif est de retrouver la tour de Belem que Léonie et son pingouin Ernest sont allés repérer hier. Elle surveille l'entrée du Tage et l'accès à Lisbonne. Grâce à leurs photos, nous espérons la retrouver sans trop de difficulté. Nous reviendrons à Porto un jour pour saluer les amis que nous y avons rencontré et pour revoir le pont qu'un certain Gustave a réalisé ici juste après avoir dessiné le pont du Frynaudour de Quemper-Guezennec et 20 ans avant la construction de sa célèbre tour parisienne.
Bom dia !
Les frontières existent aussi en mer. Vendredi soir nous sommes passés des eaux territoriales espagnoles aux eaux portugaises.
Arrivée au Portugal
Ernest à la Corogne
Avant de partir en voyage, Léonie a rencontré les élèves de l'école Charles Perrault à Vigneux. Ces derniers lui ont offert un Pingouin à cette occasion. Léonie l'a baptisé Ernest. Il a embarqué avec nous à bord de Raki et nous lui faisons visiter les sites remarquables à chaque escale. C'est ainsi que nous l'avons emmené à la la Tour Hercule de la Corogne qui passe pour le plus ancien phare au monde encore en fonctionnement. La tour a été érigée par les Romains au Ier siècle avant J.-C. Lorsque nous y sommes allés, le vent dépassait les 35 noeuds et la cagoule de Léonie s'est envolée pour toujours. Heureusement, les températures augmentent au fur et à mesure que nous descendons vers le sud et Léonie a un petit bonnet de rechange qui est bien suffisant. Aujourd'hui nous sommes au fond de la ria de Muros, à Portosin, et nous allons repartir dans l'après midi pour Baiona ou peut-être un peu plus loin dans la direction du Portugal.
Le 7 février approche
. Nous avons passé deux jours en mer mardi et mercredi derniers pour vérifier que le bateau était prêt. L'occasion de faire une première escale à l'île d'Yeu où Gustave a subi une séance de kiné respiratoire pour sa bronchiolite. Nous avons ensuite fait le chemin inverse de nuit pour nous entraîner dans toutes les conditions. Les enfants ont bien dormi et se sont réveillés quand nous passions sous le pont de Cheviré. A présent nous nous consacrons aux derniers préparatifs de départ. Les différents schémas météo semblent permettre d'envisager une descente vers le sud dès dimanche avec l'Espagne en ligne de mire (Santander ? Gijon ? Viveiro ?). Nous continuons d'étudier toutes les prévisions pour ne prendre aucun risque inutile et n'arrêterons notre décision définitive d'entamer la traversée que le moment venu, le 7 février à midi. Dimanche matin, nous partagerons un café et des jus de fruits avec tous ceux qui ont prévu de venir nous dire au revoir. Léonie attend particulièrement ses camarades de classe et les élèves de l'école Charles Perrault qui sont déjà venus visiter le bateau il y a deux semaines.
Lettre aux élèves de l'école Charles Perrault
Avec papa, maman et Gustave, je vais bientôt faire un grand voyage en bateau. Le bateau n’a pas de rame mais des voiles. Je vais naviguer sur la mer Méditerranée. Je vais découvrir des petits ou des grands pays. Je vous écris une lettre car Delphine, votre maîtresse, m’a raconté vos histoires. J’adore les histoires de pingouins, de manchots, de requins et de baleines. Pendant le voyage sur la mer, je voudrais bien que des garçons et des filles m’écrivent des lettres. Au revoir et à bientôt !
Léonie
Alors, tu es contente d'avoir un petit frère ?
Merci la vie !
Léonie raconte
A Trentemoult puis à Nantes, Léonie raconte notre projet de voyage.
Léonie raconte le voyage qu'elle va accomplir en 2010